Paris présente un marché atypique où la localisation prime sur la performance énergétique. Les appartements DPE A-B se négocient à 12 188€/m², soit seulement 31€ de plus que les C-D-E (11 212€/m²), une prime quasi inexistante. Plus surprenant, les maisons F-G (10 825€/m²) conservent des prix élevés avec une décote limitée à 267€/m² par rapport aux C-D-E.
Cette résilience des passoires thermiques s'explique par la rareté du foncier et la valeur patrimoniale des biens haussmanniens, souvent mal classés énergétiquement. Le potentiel de rénovation négatif (-491€/m² pour les maisons) suggère que le marché parisien valorise déjà ces biens au-delà de leur performance future potentielle. L'évolution sur cinq trimestres montre une stabilité remarquable des prix, quelle que soit la classe énergétique, confirmant la déconnexion partielle entre valeur verte et valeur immobilière dans la capitale.
Avec 31€/m² d'écart seulement entre appartements A-B et C-D-E, Paris affiche la plus faible sensibilité DPE de France. La rareté extrême du foncier et la valeur patrimoniale (Haussmann, etc.) écrasent les considérations énergétiques. Le potentiel négatif (-491€/m² maisons, -828€/m² appartements) confirme l'impossibilité économique de la rénovation.
Avec 31€/m² d'écart seulement entre appartements A-B et C-D-E, Paris affiche la plus faible sensibilité DPE de France. La rareté extrême du foncier et la valeur patrimoniale (Haussmann, etc.) écrasent les considérations énergétiques. Le potentiel négatif (-491€/m² maisons, -828€/m² appartements) confirme l'impossibilité économique de la rénovation.